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Selon une étude intitulée «The Economic Opportunity of AI in Luxembourg», l’intelligence artificielle (IA) pourrait remplacer 6% des emplois au Luxembourg, une proportion légèrement inférieure à la moyenne européenne de 7%. Cependant, l‘IA pourrait également renforcer 72% des emplois existants, notamment dans les secteurs de la finance, de la comptabilité, du droit et de l’informatique, tandis que 22% des emplois ne seraient pas affectés.


Face à ces perspectives, le ministre du Travail, Georges Mischo, a souligné la nécessité de mesures préventives pour aider les travailleurs dont les postes sont à risque, principalement dans les fonctions administratives. Ces mesures visent à renforcer leurs compétences et à les rendre complémentaires à l’IA.
Dans ce contexte, le gouvernement luxembourgeois a introduit le projet de loi «skills-plang», visant à faciliter la montée en compétences et la reconversion des employés confrontés aux évolutions liées à l’IA. Ce programme de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences cible en priorité les petites et moyennes entreprises. Il poursuit trois objectifs principaux:

  • maintenir l’emploi des salariés grâce à des parcours de montée en compétences et de requalification interne;
  • renforcer l’employabilité générale des salariés formés et lutter contre le chômage;
  • améliorer la compétitivité et la résilience des entreprises en anticipant les besoins en compétences du marché.


Ce projet s’inscrit dans la continuité du Luxembourg Digital Skills Bridge, un projet pilote mené en 2018 et 2019 par le ministère du Travail et l’Adem, visant à anticiper les répercussions des évolutions technologiques et à accompagner les entreprises et leurs salariés dans cette transition.
L’initiative «skills-plang» reflète la volonté du gouvernement luxembourgeois d’anticiper les défis posés par l’IA sur le marché du travail et de mettre en place des mesures concrètes pour soutenir les travailleurs et les entreprises dans cette transformation.