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Le 18 avril, dans le cadre de l’Année européenne des compétences, la Commission européenne a adopté deux propositions visant à soutenir le développement des compétences numériques parmi les citoyens européens. Les propositions portent sur l’absence d’une approche pangouvernementale de l’éducation et de la formation numériques, ainsi que sur les difficultés à doter les citoyens des compétences numériques nécessaires.

La première proposition, intitulée «Recommandation du Conseil sur les principaux facteurs favorisant la réussite de l’éducation et de la formation numériques», invite les États membres à garantir un accès universel à une éducation et à une formation numériques de qualité et à s’attaquer à la fracture numérique qui est devenue encore plus évidente à la lumière de la pandémie de COVID-19. Elle propose un cadre pour l’investissement, la gouvernance et la formation des enseignants afin de parvenir à une éducation numérique efficace et inclusive.

«Ces propositions soulignent la nécessité pour tous, partout en Europe, d’avoir accès à l’éducation numérique. Nous devons faire beaucoup mieux en ce qui concerne les compétences numériques et les traiter avec la même importance que la lecture et l’écriture. L’objectif est d’atteindre l’objectif d’au moins 80 % de l’ensemble des adultes possédant au moins des compétences numériques de base et de 20 millions de spécialistes des TIC, dont beaucoup plus de femmes, d’ici à 2030». Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique

La deuxième proposition, une «recommandation du Conseil relative à l’amélioration de l’offre de compétences numériques dans le domaine de l’éducation et de la formation», traite des différents niveaux de compétences numériques au sein des différents segments de la population et de la capacité des systèmes nationaux d’éducation et de formation à remédier à ces différences. Il invite les États membres à fournir les compétences numériques de manière cohérente à tous les niveaux d’éducation et de formation et à établir des objectifs progressifs et des interventions ciblées pour des groupes prioritaires spécifiques ou difficiles d’accès.

«Une Europe adaptée à l’ère numérique doit jouer un rôle de premier plan non seulement dans le domaine de la technologie, mais aussi de l’éducation. Nos systèmes d’éducation et de formation doivent saisir les possibilités offertes par l’ère numérique et donner aux apprenants les moyens d’acquérir les compétences et les aptitudes nécessaires pour les mettre en place pour réussir dans leur présent et leur avenir. Nous devons répondre plus efficacement aux besoins accrus en compétences numériques pour l’apprentissage, la vie et le marché du travail». Margaritis Schinas, vice-président chargé de la promotion de notre mode de vie européen

Comment cela fonctionnera?

Afin de soutenir la mise en œuvre de ces propositions, la Commission facilitera l’apprentissage mutuel et les échanges entre les États membres et les parties prenantes au moyen d’instruments de l’UE tels que l’instrument d’appui technique. La Commission encouragera également l’éducation et les compétences numériques par la coopération au sein du pôle européen d’éducation numérique et par des programmes de financement de l’UE. L’action clé de la Commission consistera à faciliter la reconnaissance de la certification des compétences numériques au moyen d’un projet pilote de certificat européen de compétences numériques, qui vise à renforcer la confiance et l’acceptation de la certification des compétences numériques dans l’ensemble de l’UE. Le projet pilote sera mené en collaboration avec plusieurs États membres et le certificat européen de compétences numériques définitif sera mis en œuvre en 2024 sur la base des résultats du projet pilote et d’une étude de faisabilité.

Dans l’ensemble, les propositions s’alignent sur la décennie numérique, qui vise à faire en sorte que 80 % des adultes possèdent au moins des compétences numériques de base et que 20 millions de spécialistes des TIC soient employés dans l’UE d’ici à 2030. Les propositions sont également conformes aux droits numériques européens et aux principes européens de solidarité et d’inclusion, selon lesquels chacun devrait avoir accès à l’internet et aux compétences numériques, sans laisser personne de côté.

«Notre collaboration avec les États membres de l’UE dans le cadre du plan d’action en matière d’éducation numérique s’est révélée utile pour mettre en évidence nos faiblesses et trouver des solutions. La fracture numérique persiste dans nos territoires et nos sociétés. Les propositions présentées aujourd’hui exposent notre vision d’une éducation numérique inclusive et de qualité. Je suis convaincu que les États membres, les écoles et les instituts de formation, les enseignants, les parents et les apprenants uniront leurs forces et transmettront notre vision en réalité». Mariya Gabriel, commissaire à l’innovation, à la recherche, à la culture, à l’éducation et à la jeunesse

Prochaines étapes

La Commission invite les États membres à adopter rapidement les propositions de deux recommandations du Conseil et mettra en place un groupe de haut niveau sur l’éducation et les compétences numériques afin de soutenir la mise en œuvre des deux recommandations.

Pour plus d’informations

En savoir plus sur les appels de la Commission à améliorer l’éducation numérique et à fournir des compétences numériques.

 

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