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Le projet à la base de cette publication répond de manière proactive et ciblée à un besoin pressant identifié par le document lui-même : l’incertitude et la baisse de confiance des jeunes face à un avenir marqué par de multiples crises (sanitaire, climatique, géopolitique, économique). Mené par IMS Luxembourg (avec le soutien du Ministère de l’Éducation nationale et de l’Union européenne), ce projet offre un outil concret au service de l’autonomisation des jeunes.

Depuis 2023, l’objectif de IMS au travers de ce projet était de (re)donner de l’élan, de l’inspiration, de nouveaux outils aux jeunes lycéen·nes et aux professionnel·les qui les accompagnent.
Le document produit à l’issue du projet met notamment en évidence que la révolution numérique est l’une des forces majeures, avec la transition écologique et les crises, qui « redéfinissent les métiers et les compétences requises ». Dans ce contexte, la compétence numérique essentielle n’est pas seulement l’utilisation d’outils, mais la capacité de filtrer et d’évaluer l’information.

  • Navigation Critique : La Fiche n°4 souligne la nécessité d’« aiguiser son esprit critique » pour « naviguer dans un monde complexe où les informations abondent, notamment avec l’essor de l’intelligence artificielle (IA) ».
  • Discernement et Prise de Décision : L’enjeu est de pouvoir « distinguer les sources fiables des biais potentiels » et de prendre des décisions éclairées, une compétence fondamentale pour l’adaptabilité et l’auto-efficacité du jeune.
  • Automatisation et Valeur Ajoutée Humaine : L’esprit critique est présenté comme un atout dans un « environnement professionnel de plus en plus automatisé ». Cela implique que si les machines gèrent les tâches routinières, les humains doivent maîtriser les compétences non automatisables, comme l’analyse complexe, la pensée stratégique, et la réflexion éthique sur l’usage des technologies.

Aussi, en considérant l’ancrage du projet dans une organisation dédiée à la RSE et à la durabilité (IMS Luxembourg), l’intégration du numérique dépasse l’aspect technique pour se focaliser sur l’usage responsable et le bien-être. En effet, L’un des aspects des crises évoquées (crise de sens, stress) est exacerbé par la surcharge cognitive liée au flux constant d’informations et de notifications numériques. La Fiche n°2 suggère d’encourager la « déconnexion digitale » pour maîtriser son stress et cultiver l’autorégulation émotionnelle. Dans une approche RSE, le développement des compétences numériques ne peut ignorer la question de l’inclusion et de l’impact environnemental des technologies.

Enfin, les compétences numériques (maîtriser des outils, coder, analyser des données) sont des leviers essentiels pour la Résolution de Problèmes (Fiche n°6) et l’Adoption de la Mentalité Projet (Fiche n°7). Dans un monde de plus en plus interconnecté, la collaboration et l’innovation passent nécessairement par une maîtrise fonctionnelle et collaborative des outils numériques.

Quelques chiffres sur l’impact de ce projet

  • 8 ateliers de 2h, créés autour de 8 savoir-être clés pour mieux vivre l’incertitude et développer ses compétences transversales
  • 220 jeunes touché·es, inspirés et outillés pour imaginer leur avenir
  • 17 ateliers & actions menés sur le terrain
  • 7 lycées partenaires engagés
  • 10 témoignages d’entreprises et d’associations venues partager leur réalité
  • 2 événements croisant personnel de lycées et entreprises, soit 200 professionnel·les mobilisé·es
  • 1 toolkit en 4 langues (français, anglais, allemand, luxembourgeois) pour pérenniser et partager au plus grand nombre les apprentissages et bonnes pratiques de ce projet

En élargissant cette approche avec la mission globale d’IMS Luxembourg (qui promeut le développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises), on comprend que les compétences numériques sont vues non seulement comme techniques, mais surtout comme des outils d’adaptation éthique dans un monde en mutation.